Le Xylium bouleverse l’industrie aéronautique après celle de la F1 et du nautisme de course

24-04-2019 00:00:00

Le Xylium, la résine inventée par la société AVE (dans laquelle notre association Voiles-aventures est modestement entrée au capital) et qui a été développée pour être le matériau de base destiné à la fabrication de « l’annexe idéale » dont nos membres ont réalisé le cahier des charges, a été remarqué par Airbus industrie.

 

 

 

 

Ses caractéristiques de bases (suivant ce fameux cahier des charges) nous permettaient de promettre un canot rigide plus léger qu’un pneumatique de même taille et surtout pratiquement indestructible malgré les contacts accidentels et pourtant inévitables avec les rochers à peine immergés des cotes escarpées du littoral français et les « cailles » de coraux rencontrées aux cours de nos périples caribéens ou polynésiens. Les chercheurs du laboratoire d’AVE ont demandé à l’école d’ingénieur SUPAERO à Toulouse de réaliser une batterie de tests pour valider les caractéristiques souhaitées et attendues. Les résultats ont alerté la communauté de l‘aéronautique et Airbus, le géant européen du transport aérien, a accueilli AVE dans ses locaux en lui ouvrant un espace dédié. De nouvelles batteries de tests réalisées par le CRITT, pour étalonner le Xylium dans les caractéristiques souhaitées, ont explosé les attentes les plus optimistes.

Ces tests mécaniques ont été réalisés sous la forme d’une étude comparative entre le composite carbone utilisé traditionnellement pour la peau des coques des grands catamarans de la course au large (catégorie « extrême ») et le composite de Xylium/carbone de l’exacte même épaisseur mais d’une densité de seulement 0,76 (carbone compris et en même quantité que les éprouvettes traditions) à comparer au 1,18 de la référence. Un gain particulièrement significatif pour le Xylium. Encore fallait-il que les épreuves du cisaillement, (celle qui n’avait pas été réalisées par supaéro) garantissent une résistance au choc au moins égale à celle pratiquée dans les mêmes conditions pour les éprouvettes de références.

RESULTATS :

Il faut d’abord réaliser les courbes de résistance des éprouvettes de références.

On constate que les éprouvettes de référence en carbone placent la barre très haut, ce qui est normal pour cette technologie avancée réservée à l’extrème. Les éprouvettes font à peine plus de 1,5 millimètre d’épaisseur et donnent des résultats étonnants laissant loin derrière les équivalents métalliques. La charge en N avant rupture dépasse, pour certaines éprouvettes, les 1000 en acceptant jusqu’à 1 millimètre de déplacement (les plaques sont découpées en plusieurs éprouvettes pour pouvoir faire une moyenne éliminant les possibles accidents)

 

RESULTATS composite Xylium :

La première éprouvette de xylium dont le poids, je vous le rappelle est inférieur de 2/5 à celle de référence pour la même épaisseur, arrive à l’étape fatidique des 1000 qu’elle franchit sans se briser et en acceptant un déplacement de 2,5 mm.

Je suppose que les ingénieurs d’AVE ont vu cette étape être franchie par leur invention sans le moindre problème avec beaucoup de satisfaction, leur pari était gagné. Puis la machine de test a continué son avancé. 1500, 2000, 2500, et l’éprouvette continuait de s’allonger sans que le moindre craquement, annonciateur d’une très prochaine rupture, ne se fasse entendre. 3000, 4000, 5000, toujours rien si ce n’est un allongement qui titille bientôt les 4 mm. Enfin quand la machine indiqua les 6500 l’éprouvette décidât de rompre.

Incroyable, le Xylium résiste à plus de six fois et demie la limite de rupture de l’éprouvette de référence.

Renouvelée, encore et encore jusqu’à l’épuisement des éprouvettes le résultat se répète à l’identique et confirme l’avancée extraordinaire qui vient d’être faite dans le monde des matériaux composites.

Une nouvelle batterie de test avait été imaginée dans le cas ou la précédente n’aurait pu constater qu’un résultat mitigé, à savoir, seulement la même résistance que les éprouvettes de références, validant avant tout le gain de poids du nouveau composite sans qu’il y ait quelque avantage en performance mécanique.

En fait cette précaution était inutile, tant la différence positive du Xylium était flagrante. Dans l’euphorie des premiers résultats, le test a été programmé et réalisé dans l’attente d’un résultat historique par les performances possiblement atteintes.

 

A POIDS IDENTIQUE, QUELLES AMELIORATIONS DE PERFORMANCE PEUT-ON ATTEINDRE ?

Des éprouvettes de même dimension (longueur/largeur) sont découpées dans une plaque de Xylium réalisée à cet effet, donc plus épaisses, pour atteindre le même poids que celles de références.

Là encore, comme maintenant attendu et non plus seulement espéré, la barre du mille fut franchie sans broncher. Les 6500 associés aux 4 mm d’étirement ne suscitèrent aucun bruit suspect pas plus que les 7000 les 8000 ou les 9000 et c’est autour des 10 000 (limite des capacités de la machine) que l’on soupçonne, sans pouvoir en apporter la preuve formelle (la machine ayant atteint la limite de son calibrage), que nous approchons la rupture par cisaillement des éprouvettes de Xylium.

Lequel des prétendants gagnera au poteau d’arrivé, même si le géant européen fait la course en tête, encore faut-il qu’il ne trébuche pas dans la dernière ligne droite comme souvent sa gestion par les comptables lui a joué de mauvais tours (ex : le 400 militaire, non pas été gagné par l’américain, mais bien perdu par l’européen en se trompant de poteau d’arrivé). 

Un peu de chauvinisme nous fait espérer que notre association sera actionnaire, dans une extraordinaire aventure, avec le fleuron européen de l’aéronautique.

 



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