Des difficultés avec votre moteur ? Causes possibles ! Remèdes suggérés !

Après une saison de repos, vous pouvez avoir le sentiment que votre bateau devrait fonctionner sans incidents, c’est là que l’expérience de la navigation vous apprend qu’il n’en est rien, à quelques exceptions prêt tous les bateaux font leur « diva » et vont vous demander une attention toute particulière. N’imaginez pas que les vacances qui commenceront le 1° juillet, vous verront arrivé avec armes et bagages, avitailler votre fier coursier des mers, tourner la clef de contact, larguer les amarres et partir voguer un mois durant aux gréés de vos mouillages de rêves. En général, si vous n’avez pas vérifié et revérifié toutes les possibilités de pannes quelques jours avant, les quinze premiers jours seront consacrés à vous familiariser avec le cambouis, les crises chez le « ship » pour les pièces commandées qui n’arrivent pas ou alors non conformes, à l’attente des artisans aux RDV plus que flexibles qu’il ne faut surtout pas fâcher, au risque de le voir disparaitre à jamais etc….

Pour faciliter ces fameuses vacances nous vous fournissons un petit récapitulatif des symptômes, causes et remèdes que vous utiliserez pendant le weekend de juin qui vous servira de mises en jambe.

D’abord et avant tout une petite vérification visuelle suivie d’une « palpation » du moteur et de ses accessoires est nécessaire.

L’absence de trace d’huile sur le moteur ou dans le compartiment moteur sera la première bonne nouvelle. Si ce n’est pas le cas une visite des joints, filtre, culasse, carter etc  donnera une première indication que l’on devra compléter plus tard, moteur en marche, s’il démarre.

Le voltmètre devra positionner son aiguille entre 12v et 14v pour avoir une chance de démarrer.

La palpation vous fera peut-être découvrir  quelques traces d’eau, elles seront certainement dues à la condensation si vous ne découvrez pas que le raccordement des durites de refroidissement et de l’échappement sont en cause.

Le niveau de l’huile doit être correct et sa couleur claire et limpide, sachez qu’une quelconque ressemblance avec de la  mayonnaise ne peut naitre que d’un mélange huile/eau, ce qui rend immédiatement suspect le joint de culasse.

En appuyant sur la courroie d’alternateur comme celle du « frigo boat » si vous en êtes équipé, la tension doit vous empêcher une variation de plus ou moins un centimètre.

Enfin, après un coup d’œil au niveau liquide de refroidissement, de gasoil dans le réservoir et à l’état des connexions électriques, vous voilà prêt à démarrer. Enfin en théorie car il arrive qu’aux coups de starter, même répétés, tout en étant entrainé par le démarreur il ne veuille pas démarrer.

A)   Avant cette étape nous avons le cas où rien ne se passe.

B)   Le moteur ne démarre pas tout en étant entrainé par le démarreur

Il y a une constance à savoir :

C)   Le moteur démarre mais !

A)   Le moteur démarre et vous pouvez enfin quitter le ponton, sauf, qu’au bout de quelques temps, vous remarquez que…

E) De façon générale l’aiguille (pour les anciens) de votre voltmètre est l’indicateur de votre circuit électrique (moteur).

Pour les novices !

Sachez que si votre moteur diesel fume légèrement noir lors d'une accélération brutale, s’il émet un bruit de cognement durant les démarrages à froid ou si, en surcharge sévère, il décide de fumer noir, il n’y a rien d’anormal si ce n’est votre brutalité envers votre pire ami.

Cet abécédaire des problèmes que l’on rencontre sur les moteurs marins et quelques vieux « Indenors » automobiles n’a pas la prétention d’être exhaustif mais, je l’espère, pourra vous être utile dans quelques moments difficile de votre relation avec le « tracassin » qui occupe le fond de votre cale.

PG.