La Dengue

03-05-2013 00:00:00

Cet animal est dangereux, certain l’appelle le  « moustique tigre » C’est tout dire !

 

Effectivement « l’Aedes aegypti » insecte insignifiant, ci ce n’est l’agacement qu’il peut provoquer quand vous profitez d’un moment merveilleux au couché du soleil sous les tropiques, est le vecteur de la Dengue.

La dengue est extrêmement répandue et elle est classée parmi les maladies émergentes du fait de son extension géographique récente. Elle est maintenant présente dans plus d’une centaine de pays d'Afrique, des Amériques, de la Méditerranée orientale, de l'Asie du Sud-est et du Pacifique occidental. Avant 1970, neuf pays seulement avaient connu des épidémies, en 1995 42 pays et aujourd’hui prés  de 100..

En 2007, le Venezuela a notifié plus de 80 000 cas, dont au moins 6 000 de dengue hémorragique.

Rassurez vous elle est habituellement bénigne. Pourtant il faut signaler deux formes redoutables de ce fléau. La dengue hémorragique et la dengue avec syndrome de choc que l’on surnommée le "petit palu". Ces formes extrêmes ne représentent pas plus des 1% des cas.

Le contact avec une personne infectée ne peut transmettre la maladie et seuls les moustiques de la famile « Aedes aegypti » peuvent être porteurs.

 

Les symptômes

La dengue "classique" se manifeste brutalement après 2 à 7 jours d’incubation parfois 15 jours.

  • Forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête
  • Nausées et vomissements
  • Douleurs articulaires et musculaires
  • Une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole.

 Après 3 à 4 jours de ces réjouissances, vous pensez que votre organisme et les soins prodigués par votre entourage ont été les plus fort. Et bien non ! Juste le temps de souffler 1 ou 2 jours parfois seulement quelques heures et  les symptômes s’intensifient les mêmes qu’au début avec pour faire bonne mesure

  • Des hémorragies conjonctivales
  • Des saignements de nez
  • Des ecchymoses n’ayant rien avoir avec une récente bagarre

Rapidement, au bout d’une semaine, la guérison survient, elle s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours. Vous pouvez considérer cet épisode comme une grippe sévère mais pas vraiment dangereuse

« La forme hémorragique (moins de 1% des cas de dengue dans le monde) est par contre extrêmement sévère : la fièvre persiste et des hémorragies multiples, notamment gastro-intestinales, cutanées et cérébrales, surviennent souvent. La guérison peut être rapide, totale et sans séquelles. Mais, chez les enfants de moins de quinze ans notamment, un état de choc hypovolémique peut s’installer, refroidissement, moiteur de la peau et pouls imperceptible signalant une défaillance circulatoire. L’enfant est agité et se plaint de douleurs abdominales. Il risque la mort en quelques heures s’il n’est pas perfusé. » (Description de l’institut pasteur car je n’en n’ai jamais vu)
 

La seule thérapie : la préventif, mais aucune n’assure seule une protection totale

Il faut donc coupler les protections pour repousser le moustique et la maladie. C’est protections sont les même que pour le paludisme, la fièvre jaune ou le paludisme.

  • La protection vestimentaire
  • La protection domiciliaire
  • La protection chimique

Le port de vêtements clairs, amples et couvrants avec des manches longues et couvrant les jambes, le tout taillé dans un tissus plutôt épais ( les moustiques peuvent piquer à travers les tissus fins) est vivement recommandé dès que le soleil se couche.

Il faut éviter, autant que possible, de s’exposer inutilement au dehors, surtout à la tombée de la nuit, la ou le moustique est le plus actif. Il faut utiliser des moustiquaires, de préférence imprégnées, pour les hublots et les capots.

Utiliser des répulsifs (insectifuges) sur les parties découvertes du corps. et penser à imprégner les vêtements.
L’efficacité de votre répulsif dépendra de la concentration et du type de produit actif que contiendra votre « lotion ». Demander à votre distributeur des produits contenant comme principe actif du « EHD » à une concentration de 30 à 50%, du « DEET » à 35-50% ou du « DMP » à 40%.
A l’extérieur, utilisez les très communes spirales ou serpentins insecticides ou tortillons fumigènes et imprégner vos vêtements sur leur face externe ou vos toiles de tentes en les pulvérisant avec de la permethrine disponible en officine.
L’utilisation d’insecticides sous toutes formes le soir dans le lieu de sommeil (diffuseur électrique avec tablettes ou flacons de liquides, mais pensez à l’éventuelle absence de courant électrique, soyez donc prévoyant et munissez vous quand même de spray insecticides.
Dormir de préférence dans une chambre climatisée (la climatisation ne fait que réduire l’agressivité des moustiques) sous une moustiquaire imprégnée (K-Orthrine Flow 25 =200 ml pour 8 litres d’eau à le double avantage d’être efficace et économique. Imprégnation valable 3-6 mois). La moustiquaire doit être en bon état (sans trou !) et utilisée correctement (bordée sous le matelas ou touchant le sol).

 

Il n’existe pas de traitement spécifique de la dengue.

En l’absence d’un traitement antiviral spécifique, la prise en charge est centrée sur la surveillance et les traitements symptomatiques : antalgiques, antipyrétiques, maintien des fonctions essentielles.

Utiliser le plus tôt possible un traitement pour soulager la douleur et la fièvre (consulter si possible un médecin)

L’aspirine est contre-indiquée

Pour la dengue hémorragique, une prise en charge par des médecins et des infirmières expérimentés, connaissant les effets et l’évolution des complications, permet souvent de sauver les malades atteints de la forme hémorragique et d'abaisser le taux de mortalité de 20% à moins de 1%. Le maintien de la masse sanguine du patient est essentiel dans le traitement de la dengue hémorragique. 

PG



Dernières infos

Voir toutes les infos


Adhésion

Participez à l'aventure en adhérant à l'association pour 5€/mois et bénéficiez d'avantages exclusifs !
En savoir plus…

Vous pouvez également

créer un compte gratuit

Membres

Total : 2331