Les moyens de paiement en voyage

ESPECES, ESPECES et encore ESPECES pour tout dire il faut vraiment bannir chèques, travellers chèques et même le paiement par carte bancaire ailleurs que dans les grands hôtels (risques évidents de piratage).

Il reste à obtenir ces fameux billets indispensables. En stocker un gros paquet reste un bien grand risque (voir plus loin la façon de les cacher). Avoir un peu de dollars US est une sécurité indispensable car elle est  la monnaie de référence dans pratiquement tous les pays (même et surtout dans les pays les plus hostiles à l’Oncle Sam). Le change « extra-bancaire » comporte des risques non négligeables, tant envers les autorités que les escrocs, mais le taux est à la hauteur de ces risques, très, voire extraordinairement avantageux. Ce n’est pas un conseil et si vous optez pour cette technique de change, c’est à vos risques et périls mais, surtout, sous votre seule responsabilité.

Le retrait d’argent dans les distributeurs doit toujours être fait avec beaucoup de précautions (même en France dans certain cas). De petites sommes à chaque fois. Il faut de toute façon ne disposer que de petites coupures. Les commerçants locaux n’ont jamais assez de liquide pour pouvoir vous rendre la monnaie sur un billet qui excède la contre valeur de quelques euros. La carte de crédit est l’outil indispensable à l’obtention de la monnaie locale. VISA reste le must, Eurocard-Mastercard passe correctement. American Express n’est utile que dans les agences de changes et grands hôtels des grandes villes.

Dans certains pays d’Amérique centrale le risque de se faire détrousser à la sortie du distributeur n’est pas négligeable. C’est un argument de plus pour les retraits « soft », car il n’est pas question de résister, votre vie n’a pas la même valeur pour vous que pour votre agresseur.

De même, sans entrer dans une psychose du vol, il est raisonnable d’observer un minimum de précautions. Pour payer un commerçant (surtout dans la rue) ou un taxi, munissez-vous toujours de petites coupures en monnaie locale (éviter de sortir la liasse de dollars).
 

Si vous emportez un trésor…

Votre bateau regorge de cachettes insoupçonnées et insoupçonnables, vous le connaissez bien, à vous de voir.

Sachez tout de même que les cambrioleurs potentiels ne manquent pas d’imagination eux non plus. Statistiquement ils s’en prennent, après les équipés, d’abord aux cales et planchers avant d’attaquer le vaigrage. Il est donc judicieux de leurs donner raison et de «planquer» une petite somme dans un placard et un montant plus conséquent avec des cartes de crédits que vous avez pris soin d’annuler (déclaration de perte) auprès de votre banque, sous un plancher. Votre véritable fortune (bien dissimulée) sera ainsi mieux protégé, les malfaiteurs, persuadés d’avoir mis la main sur votre maigre pactole, abandonnerons très certainement les recherches.

PH