Il se prénomme «Teddy».
Il se prénomme «Teddy».
Son nom de famille est «Phoque ». Il est né il n'y a pas tout à fait deux semaines sur la banquise. Cette immensité blanche est son univers.
A la fois rude et rassurante, elle semble le protéger de toutes les agressions.
Qui donc s'y risquerait par des températures aussi extrêmes, sans la protection d'une fourrure d'exception comme celle que lui a donnée sa maman ?
Parlons-en de cette fourrure.
Cette merveilleuse protection naturelle va être la cause de son cauchemar.
Ce matin, précédé d'un bruit pétaradant, incongru sous ces latitudes, de drôles de bipèdes ont envahi le territoire des phoques.
Ils sont partout. Ils sont armés d'un long gourdin. Ils frappent, ils n'ont que quelques pas à faire pour qu'à nouveau leur bâton macule la neige d'une nouvelle flaque de sang, encore et encore.
Teddy est apeuré, il voit son cousin se faire massacrer à ses côtés. Déjà, du geste rapide et précis que donne l'expérience, le grand couteau l'a dépouillée de sa fourrure.
La maman de Teddy s'interpose, tente de le protéger. Le «chasseur» la frappe de plusieurs coups, son sang se répand en une tache gluante. Elle est pourtant encore vivante. Elle crie à Teddy de se sauver. Teddy ne connaît que sa mère comme protection, il se rapproche d'elle par quelques mouvements maladroits, facilitant ainsi le travail de la mort.
Le long gourdin s'abat sur la truffe de Teddy. Il est groggy.
L'assassin est las de son labeur et il ne renouvellera pas son geste, préférant se saisir de son coutelas et réserver ses forces pour ravir la merveilleuse fourrure de Teddy.
Teddy va finalement mourir de froid.
Vous, mesdames, réfléchissez à votre responsabilité
Ces quelques lignes sont évidemment un conte. Peut-on imaginer que ce soit un conte pour enfants ?
Non, bien sûr, c'est bien trop horrible ! Et pourtant !
Teddy existe, les derniers instants de sa courte existence ont bien été ceux qui sont décrits.
Les chasseurs sont les méchants assassins et les belles de nos pays dit civilisés fières de leur belle fourrure, sont, quant à elles, les receleurs de ces criminels.
La «chasse» a repris. Elle ensanglante la banquise.
N’oubliez pas que sans receleur, aucun vol ne serait commis.
L’association «IFAW», International Fund for Animal Welfare fondée en 1969 dans le but de mettre un terme à ce que les autorités canadiennes appelaient pudiquement la « Chasse aux Bébés Phoques « nous a fourni » les photos de Teddy et de tout ce massacre.
Cette association est certainement la pierre angulaire de l’embargo imposé en 1982 par l’Union Européenne sur les peaux de phoques du Groenland et phoques à capuchon.
Elle constate que, depuis trois ans, cette chasse a repris avec une ampleur et une violence jamais égalées.
Quand les hommes se massacrent, que vaut la vie d’un phoque, même bébé ?
Enfin elle nous explique comment le gouvernement canadien se trouve être l’un des principaux responsables de ce massacre organisé !
La mobilisation de chacun peut faire reculer ces prédateurs de notre civilisation
PHG
Nous vous invitons à faire votre propre opinion en consultant leur site internet
et à signer la pétition
http://www.causes.com/causes/237387-seal-clubbing-please-sign-this-historic-petition
D’autres sites sont à consulter
http://www.onevoice-ear.org http://www.news.bbc.co.uk/2/hi/americas/4406665.stm http://www.notre-planete.info http://www.gaia.be/fr/Phoque.fr.html