Pourquoi pas ? Pen Duick VI ou l’aventure du Grand Sud

17-06-2013 00:00:00

Le voyage en Antarctique raconté par Chantal et Hervé. La vision d'un extraordinaire voyage raconté par une femme et le même voyage perçu par les yeux d'un homme

Récit de Didier et Chantal - Photos d’Hervé Cléris

Qui n’est pas impressionné par un tel voyage ?

Quelle n’est pas la fameuse réputation de la traversée du Drake de ses 40èmes rugissants et 50èmes hurlants ?

 

 

image008.gif

Chantal :

Nous avons avec Didier un vrai projet : partir en bateau en septembre 2006 pour quelques années.

Avec son expérience acquise depuis l’âge de 2 ans, son amour de la mer et le côté irrésistible qu’elle exerce sur certains hommes, il ne concevait pas  de vivre sans elle. Didier m’a donc appris à appréhender les doux et forts moments des traversées et du cabotage.

Après s’être absenté 2 mois pour ramener son bateau des Antilles un Ovni 455, il rentre un soir très fier annonçant qu’il repartait 1 mois en Antarctique et que ce n’était pas un truc pour moi, ne voulant pas me dégoûter du bateau !

J’ai donc évoqué le souhait de l’accompagner au départ, un peu par défi.

Qui n’est pas impressionné par un tel voyage ?

Quelle n’est pas la fameuse réputation de la traversée du Drake de ses 40èmes rugissants et 50èmes hurlants ?   Et ce grand Cap Horn ! Pen Duick VI ! Que de noms mythiques et impressionnants qui imposent le respect.

Ma motivation était fort simple, nous avions ce projet de partir plusieurs années. Nous sommes prévoyants, plutôt sérieux, équipés en électronique (sécurité, radio…). Cela ne suffit pas, les éléments ne donnent pas toujours leurs clés et nul n’est à l’abri d’une dépression, d’une casse, d’un accident, d’une peur. J’ai pensé qu’un tel voyage serait un apprentissage, une confirmation de certaines limites et compétences.

1. Pen Duick VI et ses voiles au 65 ° sud

2. Sourire charmeur d’une otarie

3. Effets de gros glaçon pour Pen Duick VI

4. Mouillage à Lenox en terre de feu au milieu des laminaires

 

Didier :

Nous arrivons à Ushuaia après 24 heures d’avion par une belle journée de printemps.

Le lieu est magique. Mélange de soleil, de neige, de vent, tout est calme. Ce tableau peut changer d’une minute à l’autre, aussi vite que mon stylo qui glisse sur ces pages.

Où est le Paradis ? Où se trouve l’Enfer ? Ou sont leurs limites, leurs frontières ?

Cet endroit n’est que le prémisse d’une superbe aventure !

Après un avitaillement monstre pour un mois loin de tout soient 14 chariots pleins à craquer, nous partons pour Port Williams via le canal Beagle pour y faire la  clearance. Nous accosterons le soir et dégusterons plusieurs piscos (alcool très local) sur un ancien bateau transformé en ponton-bistrot local, le Micalvi, endroit mythique et aussi connu que le Peter’s aux Açores en beaucoup plus rustique et sauvage…

Ce fameux Micalvi s’est échoué en 1942, il a été offert par les Allemands, rempli de munitions commandées par le Chili.

Au final, ils l’ont considéré comme Emballage Perdu !

 

Chantal :

Le premier moteur de ce voyage, partir sur ce bateau mythique Pen Duick VI.

Il est solide, grand, près à affronter ces mers gigantesques. Il a fait ses preuves, sa réputation est faite. Quoi de plus rassurant ! Son skipper Eric Tabarly était un grand marin !

Pour le voyage, c’est Manu qui nous accompagne. Il n’en est pas à son premier voyage. Il connaît les moindres recoins de l’Antarctique, ses cailloux. Il est fasciné, il aime ce bout du monde, cet extrême, c’est sa drogue ! c’est fou ! Nous sommes en totale confiance.

L’équipage est constitué de gens d’expérience qui ne se connaissaient que par petits groupes. J’ai donc pensé encore une fois que nous avions mis les bonnes cartes de notre côté.

Mais l’inquiétude est là : ces mers, ce Drake, le mal de mer, 14 à bord sur 20 mètres, le froid, l’humidité, la dureté du voyage…

Afin de remédier à tous ces petits tracas, nous avons rencontré, Pierre Lannie pour la météo ainsi que des médecins pour trouver des solutions miracles contre le mal de mer…

Nous avons aussi trouvé de bons équipements pour combattre le froid et l’humidité. Sauf pour les mains, qui ont souffert de l’humidité, malgré les polaires dans les gants d’égoutiers.

Nous voilà embarqués dans ce voyage considéré comme une expérience, où je me sens en sécurité dans ces lieux où les éléments sont forts.

Il a régné une sorte d’osmose générale, une totale tolérance, de bonhomie, de partage des tâches, d’efficacité dans les moments difficiles (cette fameuse traversée du Drake et particulièrement le retour sur 3 jours avec 40 à 60 noeuds de vent au près…) Je n’ai pas encore trouvé le facteur commun, si ce n’est la mer qui a contribué à l’harmonie de ce voyage. Chacun a su ou pu prendre sa place. Celle qui lui convenait et personne n’a jamais jugé l’autre. Antoine aurait bien aimé faire la cuisine, il a eu l’autorisation de ne faire que du pain (fort bon d’ailleurs). Jean Pol, lui n’avait pas l’air d’aimer les tâches ménagères, on ne lui en a pas tenu rigueur. Au retour, ceux qui étaient malades et ne se sentaient pas assez fort pour prendre la barre ont été remplacés par les plus vaillants donc les quarts plus longs, plus éprouvants et très physiques !

Mais quels souvenirs ! Quelles pressions ! Que d’émotions !

Que de moments forts, lorsque les albatros vous suivent, frôlent les crêtes des vagues. Leurs ballets hypnotisent votre regard.

5. Les dessous et les dessus de l’iceberg dans la baie paradis

6. Antoine Croyere cherche la caresse du

7. Manchot «penseur»

8. Sieste d’éléphants de mer

9. Base chilienne de Gonsales Vivela : 3000 manchots dont 2 albinos et 4 chiliens

 

 

Didier :

Mercredi

Départ pour le Cap Horn et le Drake avec une dernière halte à Porto Torro où vivent 5 familles les plus au sud du monde. La traversée s’est effec­tué au portant avec 25 noeuds puis 50. La température est de plus en plus basse, onglet garanti à la barre, surtout quand il neige...! Nous avons pour compagnons de voyage ces formidables planeurs que sont les grands albatros. Ils volent au ras des vagues, autour de vous accompagnés par les «damiers du cap…»

Nous approchons du continent Antarctique sous le soleil avec le vent qui tombe à 15 nœuds. Émotion incroyable, des icebergs tabulaires gigantesques, des icebergs de toutes les formes, des growlers (beaucoup moins drôle, il faut être très attentif). Cet instant est unique, somptueux !

Pas de mot, juste de la grandeur !

Dimanche

Nous mouillons par vent très fort à l’île Déception.

Tous ces noms que nous avons découverts dans la littérature de Gérard Janichon, nous allons les voir EN VRAI !

Cette île, ancien cratère volcanique ouvert à la mer, est une ancienne usine baleinière, désaffectée vers les années 50.

Vous pouvez vous baigner (oui, vous baigner) au milieu des fumerolles dans de l’eau à 40 °, alors qu’il ne fait que 4 voire 5 °degré au-dehors.

Entourés par la neige qui tombe sur les monts par intermittence avec violence à l’horizontale (oui à l’horizontale, je vous ai prévenu ce pays est exceptionnel..), les manchots vous accueillent sur la plage de gravier noir, où reposent des ossements de baleines. Ici, au milieu de ces vestiges, tout semble avoir été figé depuis un demi-siècle.

Même les baleinières en bois encastrées dans le gravier sont restées en très bon état de conservation. Le froid, ça conserve mon bon monsieur !

Au fond du cratère il y a aussi une base argentine où vivent une dizaine de personnes, les quelques mois «d’été». Ce cratère avec son usine désaffectée depuis 1925, devenu site météorologique puis abandonné en 1968, semble être posé sur la lune.

Je n’imaginais pas trouver sur la terre un tel endroit, de telles lumières, un tel passé.

La vie devait être dure pour ces hommes au début du siècle alors que nous bénéficions aujourd’hui d’équipements techniques et performants ! Nous descendons dans l’estuaire de Guerlache.

 

Chantal :

Les lumières de cristal de métal vous envoûtent. Même retouchées, les très belles photos d’Hervé Cléris, ne peuvent égaler ce que nous avons réellement vu.

Je me souviens d’un passage assez grisant où nous avons pris une passe pour arriver au Canal Lemaire. Rien n’était inscrit sur les cartes, mais notre Manu savait où il fallait passer.

La navigation se passe entre deux barres de sommets de hautes montagnes. Les couleurs sont dans des dégradés de gris, de blanc, de bleuté et de noir. Même le ciel reste dans ces tons.

Au milieu de ce décor, les séracs des glaciers se cassent en falaises dans la mer. Le vent arrière soufflait fort, dans les 30 à 40 noeuds.

Les growlers (parties émergées de l’iceberg) étaient nombreux, il fallait être vigilant. Tout est décalé et même si on a lu tous les récits des marins qui y sont passés, il est impossible de s’en être fait cette idée.

Je crois que là il n’y a plus rien à dire, si ce n’est s’imprégner, regarder, voir, sentir… être présent dans l’endroit.

Je me souviens aussi de l’arrivée à Cholet. C’est là que Charcot a hiverné lors de son deuxième voyage en Antarctique. L’équipe de Thalassa était présente pour fêter les 100 ans de cet hivernage.

Les Willi Was descendaient des sommets et soufflaient très fort par rafales. L’arrivée dans la passe, fort petite entre les cailloux, était très impressionnante. L’équipage était attentif et silencieux.

Hervé tenait avec difficulté au moteur et contre le vent, le bateau en place, pendant que Manu dirigeait Antoine et Camille pour fixer les filins sur des rochers à terre. Ils étaient escortés par un phoque-léopard qui ne les lâchait pas et qui était très intéressé par l’annexe !

Nous sommes restés au mouillage pendant 2 jours avec six filins mis à terre dont un a cassé par la force du vent. Nous faisions des quarts 24 heures sur 24. Il n’était pas question que le bateau bouge. Les nuits étant une pénombre.

 

10. Descente vers le grand sud

11. Pen Duick VI vu de l annexe canal Bismarck

12. Sortie de Déception

 

Didier :

Pen Duick VI est un coffre-fort rustique avec le confort de l’époque : pas de douche, pas d’eau chaude … Beaucoup de condensation par manque d’isolation. La coque en aluminium conserve l’eau bien au frais dans les cuves.

Croyez-moi, sa construction robuste est très appréciée dans ces contrées. Avec ses 33 tonnes, c’est un bateau extrêmement marin qui passe avec puissance dans la mer.

Pas besoin d’anémomètre, cela fait trop souvent peur, pas de pilote auto­matique, l’inactivité endort, quant à la girouette, rien ne vaut le nez !

Lundi

Direction l’île Enterprise via le Guer­lache, puis le canal Lemaire.

Au programme growlers, grands icebergs bleus, manchots qui font des glissades, baleines à gogo, soleil, nuages, quel émerveillement. Les glaciers se déversent dans la mer, nous faisons de la voile en haute montagne

Je n’imaginais pas tomber dans une telle fascination, tout change très vite. Chaque seconde est différente. Mon vocabulaire est bien pauvre pour exprimer l’intensité interne et externe que je ressens.

Tous les sentiments et les sensations émergent. Ils sont en éveil, pas loin de la plénitude ! Direction Port Lockroy, ancienne base anglaise devenue un musée tenu par 2 anglais durant l’été. Le mouillage est calme et superbe.

Nous y retrouvons l’équipage du Croix st Paul et du Pelagic. Ils feront une expédition et une descente à ski dans la journée sur les montagnes inviolées environnant au milieu des crevasses.

Nous ferons de très belles et nombreuses photos de manchots (très grande roquerie), de cormorans aux yeux bleu marine d’éléphants de mer odorants avachis et gras, de très séduisantes otaries aux cils presque maquillés…

Du bonheur

Nous repartons pour Peterman Island via le canal Lemaire, rempli de growlers avec des passages étroits dans un enchaînement de montagnes tombant à pic dans la mer.

L’équipe de Thalassa, sur un bateau russe, vient nous filmer. Nous devons fêter les 100 ans de l’hivernage de Charcot et les 30 ans de Pen Duick VI.

Mais nous finirons la journée à Cholet, petit abri derrière l’île Pleneau où Charcot avait hiverné. Nous aurons à batailler jusqu’à 1 heure du matin pour réussir à porter 6 aussières à terre. Le vent est à 60 nœuds, les rafales sont à 70 nœuds.

C’est très, très impressionnant.

Ce paradis est devenu un enfer.

Le vent se maintient, le bateau vibre sous sa force. Nous recevons des flocons de neige qui piquent, brûlent les yeux et le visage comme du grésil.

Nous sommes déjà au 65°10 sud. C’est bien cela les 60 èmes hurlants !

Nous repartirons donc vers Argentina et la base ukrainienne Vernadsky (elle, très abritée) sans avoir pu fêter avec Thalassa, Charcot et Pen Duick VI. Nous retrouvons à Verdnaski, le voilier Vahirée, gros fifty confortable où nous prendrons l’apéritif et passerons une partie de la nuit. Il y avait un clavier numérique à bord !

Samedi

Nous remontons vers le Nord, direction Palmer, base américaine. L’accueil, à l’inverse des Ukrainiens très hospitaliers. Trop tape à l’oeil, peu chaleureux, ils ont trop de confort, trop d’argent et de gâteries. Un véritable hôtel 5 étoiles où tout est en double. C’est l’impression que j’ai ressentie. Mais, si vous demandiez aux autres, je ne serais pas étonné. qu’ils partagent mon sentiment.Il nous faut tranquillement remonter vers le Nord pour préparer notre retour. Direction Bahia Paradisio, cette baie porte magnifiquement son nom. C’est notre plus belle journée, soleil puissant, mer d’huile, photos à gogo : des léopards des mers, des rorquals communs, le reflet des montagnes et des glaciers sur la mer … Du jamais vu, même dans les très beaux livres. Cette journée restera dans nos mémoires de manière indélébile.

Puis nous passerons par la base Chilienne, beaucoup plus sympathique, plus accueillante et surtout plus généreuse que les Américains, mais plus simple et démunie. Nous atteindrons Melchior avant notre traversée du Drake.

Melchior est aussi une vraie merveille. Imaginez l’anse de Ster Wenn à Belle Ile en France, mais entourée de neige avec des baleines et des phoques pour seuls compagnons. Nous y ferons de la luge avec les gros pare-battages ! Bon voilà, il faut rentrer par le Drake.

Je vous assure que la réputation est à la hauteur des écrits, vent dans le nez, mer très forte, 3 jours entre 45 et 60 noeuds de vent au près.

Pour retrouver le Cap Horn qui est au nord, il nous faut faire de l’Ouest du­rant 5 jours. Ce qui n’empêchera pas Chantal de nous cuisiner un excellent boeuf bourguignon dans la cocotte. Moment royal, le tout accompagné du pain délicieux qu’Antoine nous avait préparé avant le départ ?J’ai noté sa recette, je vous la confierais plus tard si vous le souhaitez !

Le couchage, dans cette traversée était nettement moins idyllique. Entre les quarts, je me glisse dans mon drap polaire puis dans le duvet puis dans un grand sac-poubelle étanche pour me protéger de la condensation qui me dégouline dessus.

 

 Chantal :

Nous étions totalement décalés dans le temps. Il nous est arrivé de dîner à 2 heures du matin ou de déjeuner à 4 heures de l’après-midi !

Nous avons vécu de grands moments de bonheur comme les arrivées dans les bases : chilienne, ukrainienne, américaine et anglaise, dont l’accueil été si chaleureux. La vie dans ces lieux prend des proportions différentes.

Ou encore ces navigations calmes dans les canaux de l’Antarctique où la faune est incroyablement représentée. Il n’y a pas un jour où les rorquals, baleines, baleines à bosse, phoques, léopards des mers, manchots, otaries, damiers, albatros, éléphants de mer ne nous aient fascinés.

Nous nous mettions à l’arrêt pour les regarder sans jamais nous lasser.

Ils évoluaient autour du bateau, passant dessous, jouant avec l’étrave, glissant sur les icebergs, sautant à l’eau, où encore avec leurs petits, nichant dans des tas de petits cailloux. Quel bonheur ! Quel régal ! Quelle force lorsqu’il s’agissait des plus gros évoluant à quelques centimètres de la coque.

Les décors que nous avons traversés sont bien retransmis par les photos d’Hervé. Il a dû en faire 4000 avec son nouvel appareil numérique : la Baie Paradis et ses reflets comme dans un miroir, l’arrivée sur le continent Antarctique et ses gigantesques icebergs.

Ces parfaits parallélépipèdes qui font des centaines de mètres et tous ces icebergs aux formes incroyables, aux couleurs de bleu, de blanc et de transparence des glaces, usés par le vent, l’eau et les vagues. C’est inouï !

Il est bien difficile de parler d’un tel voyage, tant les émotions sont fortes, les moments puissants, la synergie du groupe assez intéressante et le respect de l’homme et de la nature très fort. Je ne regrette qu’une chose : ne pas avoir osé prendre plus souvent la barre. Mais je dois avouer qu’elle était physique. Je ne souhaitais pas risquer une mauvaise manœuvre pour les autres. Cette mer était vraiment impressionnante.

Depuis, nous avons pris un bon coup de mer dans le Golfe du Lion et cela m’a semblé presque serein, mais attention ! Je resterai toujours prudente avec la mer.

Ce voyage m’a fasciné, anesthésié. Jamais je n’aurais pu croire y aller.

Je souhaite un jour pouvoir faire sur Pen Duick VI, le voyage en Georgie, on m’en a tant parlé.

14. Sensations neigeuse de barre

15. Bonjour monsieur le manchot que vous me semblez beau

Didier :

Brrrrrrr, glacial mais on s’y fait surtout après 3 heures de barre sportive. Mais que la mer est belle lorsqu’elle est puissante et grosse comme ça : grandiose, une symphonie maritime.

Dimanche 16 heures1

Nous sablons le champagne et saluons le Cap Horn sous 40 nœuds. Ce passage est émouvant. Nous nous sentons bien modestes par rapport aux hommes qui sont passés par là il y a 100 ans sans être vêtus de la même manière !

Nous passerons au calme derrière le Cap Horn à l’île Hershel. Nous remettons un peu d’ordre dans le bateau.

Nous atteindrons l’île Lenox d’où les derniers chercheurs d’or sont partis en 1993. Nous ferons un beau feu sur la Terre de Feu et dégusterons de gros morceaux de viande grillée, des superbes salades et des mousses au chocolat

L’endroit est habité par un couple, leurs 2 enfants et un chien, excellent chasseur (en 1 heure de balade, il ramènera 2 lapins et un oiseau).

Nous sentons déjà en chacun de nous la nostalgie des glaces.

Des albatros viennent nous saluer, nous remémorant les moments du Sud.

Ce voyage est purement émouvant, je ne pouvais l’imaginer.

Il y a dans tout cela une force cachée, intime.

Le grand Sud, sa force, sa violence, sa grandeur… Je ne peux exprimer les couleurs, les sons, les formes que je rapporte dans mon cœur.

Mais le voyage se mérite. Il n’est pas tendre du tout

Le Drake ne faillit pas à sa réputation. Bon rêve et à bientôt !

 

                                                                                                                                                                                                                           

 

 

 

 

 

 

 

 



Dernières infos

Voir toutes les infos


Adhésion

Participez à l'aventure en adhérant à l'association pour 5€/mois et bénéficiez d'avantages exclusifs !
En savoir plus…

Vous pouvez également

créer un compte gratuit

Membres

Total : 2331