Comment éviter les intrus sur votre bateau
Vos achats dans les pays exotiques sont très agréables mais vous permettent surtout de recevoir à votre bord une multitude de petits invités. Les cafards, charançons, puces, poux, pucerons et j'en oublie, adorerons vite votre intérieur. Je ne suis pas certain que cet amour soit vraiment partagé.
Si vous ne vous sentez pas l'âme d'un chasseur d'insectes faite preuve d'imagination pour vous débarrasser des importuns avant qu'ils n'aient choisi de fonder une immense famille dans vos équipets.
La prévention est une vraie arme, elle fonctionne très bien, mais elle est souvent exécutée à moitié. Beaucoup de plaisanciers n’oublient pas de se débarrasser des différents emballages qui entourent l’avitaillement venant aussi bien du marché que de la superette avant de les monter à bord. Ceci est un excellent reflexe, mais est-ce suffisant?
Il y a aussi la vie sociale.
Le chapeau ou la panière que votre ami de deux heures a tenu absolument à vous offrir (parfois contre un cadeau siglé «Bank of America») et que vous n'avez pas voulu refuser, grouille peut être d'habitants.
S'ils sont habituels sous ces contrées, ils n'en sont pas moins indésirables à votre bord.
Bien sur vous pouvez directement jeter à la mer cet objet de tous les dangers.
Outre la pollution, vous sentez-vous le courage d'affronter le regard réprobateur de votre nouvel ami ?
Deux outils miracles sont peut-être à votre disposition.
Le premier, mais certainement pas le plus répandu, est le micro onde.
Deux minutes dans le micro onde et la stérilisation est parfaite.
Si vous ne disposez pas de l'arme fatale, rabattez-vous sur les armes chimiques de destruction massive.
Il faut pour cela disposer de sacs de congélation à zip (étanches) de plusieurs tailles. Vous y enfermez l'objet avec un coton imbibé de chloroforme.
Le délai nécessaire avant d'aérer le chapeau, dépend de la quantité de produit chimique utilisée.
Mais après quelques heures vous pouvez ouvrir (à l'air libre) sans risque.
Le coton de Chloroforme devra être mis dans l'objet à décontaminer et surtout pas glissé au préalable dans le sac.
Ces petites précautions changent souvent l’ambiance générale et vous permettent enfin de gouter, sans partage, aux joies du voyage.
PH
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Cet article a été modifié le 18/03/2013 à 18h33 pour modifier sa dernière phrase.