L'onde Tome 1
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Jadczyk Laura Knight
Avant-propos. Spéculations sur le voyage dans le temps et la communication supraluminique par un mathématicien, docteur en physique. Le terme de « Cassiopéens » apparaît à de nombreuses reprises dans le présent ouvrage. Le nom de Cassiopée a été donné par une source qui s’est elle-même identifiée dans les termes suivants : « Nous sommes vous dans le futur ». Cette source a été contactée par Laura Knight-Jadczyck au cours d’une expérience de communication supraluminique qui a débuté en 1994. « Nous sommes vous dans le futur » Voilà ce qu’ « ils » déclarent. « Eux », -les « Cassiopéens »- des Êtres de Forme-Pensée Unifiée de 6e Densité, sont « Nous-mêmes » dans le futur. Un concept bizarre. Mais est-il si bizarre que cela ? Est-ce que cela est possible ? Est-ce qu’une telle affirmation trouve sa place dans les théories acceptées ? Ou bien est-elle en flagrante contradiction avec tout ce que nous, physiciens, savons de la Nature et de ses lois ? Mettons de côté pour un moment la question d’une existence possible dans un pur état de conscience; est-ce que le voyage dans le temps est possible ne serait-ce qu’en théorie ? Est-ce que l’émission et la réception d’informations depuis le futur ou l’émission d’informations vers le passé sont compatibles avec nos actuelles théories de la relativité et de la mécanique quantique ? Si de l’information peut être envoyée de cette façon, est-ce que cela implique également que la matière physique peut être « envoyée » par quelque remolécularisation transdimensionnelle ? Et dans l’affirmative, quelles en sont les lois ? Les restrictions ? Les moyens ? Pour parler franchement, nous ne le savons pas, mais nous disposons peut-être d’un indice. Kurt Gödel, devenu célèbre pour ses travaux sur les fondements des mathématiques, a étudié la théorie générale d’Einstein sur la relativité et apporté une importante contribution à la physique : il a découvert aux équations d’Einstein une catégorie de solutions cosmologiques, toutes raisonnables, sauf sur un point : elles contenaient des boucles causales ! Au début, ces Boucles Causales ont été rejetées par les relativistes comme étant « par trop folles ». Les arguments à l’encontre de ces univers modèles sont même devenus assez personnels, et en sont venus à émettre des doutes sur l’état mental de l’inventeur ! (phénomène qui est loin d’être exceptionnel lors des débats échauffés dans les « tours d’ivoire » académiques.) Une « Boucle Causale » a la même signification qu’une « Boucle Temporelle ». On pourrait la décrire en disant que c’est comme de se rendre dans le futur et de revenir au point de départ à l’heure et à l’endroit d’où on est « parti ». Elle est appelée « causale » parce que, dans la théorie d’Einstein sur la relativité, le temps est un concept relatif et que différents observateurs peuvent faire une expérience différente du Temps. D’où l’utilisation du terme « causal » pour éviter d’avoir à utiliser le terme de « temps ». Mais on en est venu à réaliser peu à peu, que des boucles causales - ou temporelles- peuvent aussi apparaître dans d’autres solutions aux équations d’Einstein : habituellement, elles correspondent à une sorte de « rotation » de l’univers. Les boucles causales rendent le voyage dans le temps non seulement possible, mais encore probable. Mais dans ce cas, les boucles causales conduisent à d’inacceptables paradoxes de logique, et la physique n’apprécie pas du tout ce genre de paradoxes : ils présentent de sérieux problèmes ! Quoi qu’il en soit, le sujet de la communication avec le passé ou de la réception d’informations en provenance du futur EST discuté en physique, et même en ce qui concerne l’espace-temps plat, et absolument pas courbe, de Lorentz et Minkowski. Les hypothétiques tachyons, particules plus rapides que la lumière, pourraient servir de moyen de communication. Ces tachyons rendraient possible un « anti-téléphone » : un téléphone communiquant avec le passé. Mais les tachyons existent-ils ? Ou peuvent-ils exister ? Eh bien voilà une question qui, pour certains, n’a pas encore trouvé de réponse définitive. Et la vérité est que les paradoxes ne doivent jamais être ignorés. Ils indiquent toujours qu’une importante leçon doit être apprise, qu’un progrès ou un changement essentiel est nécessaire. Ceci est vrai également pour les paradoxes impliqués dans l’idée de la réception d’informations en provenance du futur. Nous ne pouvons pas tout simplement revenir au samedi pour nous donner les numéros gagnants du Lotto du dimanche. Si cela était possible, alors il serait aussi possible à un soi « futurement » futur d’interdire à un soi futur de les donner ! Voilà donc un paradoxe : nous, dans le futur, sommes intervenus dans le passé pour rendre impossible notre communication avec le futur ! Paradoxe : si nous avons communiqué, nous n’avons pas communiqué, et si nous ne communiquons pas, alors nous avons communiqué ! Impossible dans un univers linéaire, sans ramifications ! Existe-t-il une échappatoire à ce paradoxe, échappatoire qui laisserait une porte ouverte, ou même seulement entrouverte sur notre anti-téléphone ? Mais bien sûr qu’il y en a, et même plusieurs. Tout d’abord, l’évident paradoxe disparaît si nous admettons la possibilité que les canaux de communication sont de manière inhérente bruités; que cela est une situation normale quand on se trouve devant des phénomènes quantiques. Dès lors, si la communication avec le passé est un effet quantique, alors nous sommes dégagés des évidents paradoxes. La Théorie Quantique peut se révéler bien utile ! Lorsqu’un signal est envoyé du passé, on ne peut jamais être certain à 100% que le message arrivera à destination sans déformation aucune. Et inversement, lorsque des informations sont reçues du futur, on ne peut jamais être certain à 100% qu’elles proviennent d’un émetteur authentique sûr ou s’il s’agit une création spontanée et accidentelle du récepteur. Si c’est le cas, et si certaines informations quantitatives - c’est-à-dire que des relations théoriques entre terminaux récepteurs et émetteurs- sont assurées, alors il n’y a plus de paradoxe, même avec des canaux d’information raisonnablement efficients. ...
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