Elie Cohen, l’économiste qui collectionne les jetons de présence -110 000 euros de jetons de présence- + son salaire de prof à Science PO + son salaire de directeur de recherche au CNRS + ses honoraires de membre du CAE + ses « à valoir » sur la trentaine de livres écris par ses élèves + ses défraiements pour ses interventions chez son copain Yves Calvi (France 5) etc…
Ce docte lobbyiste des banques, qui comme nous le voyons, ponctionne très largement les caisses de l’état (à part les jetons de présences qui ne sont pas tous d’entreprises étatiques, tout le reste vient de nos impôts) milite pour réduire le SMIC. Aurait-il peur de manquer ?
Ses « revenus » sont obligatoirement indus et pour être plus précis, le fruit d’un véritable hold-up. Cette affirmation n’est que le résultat d’une expertise logique. Les profs de sciences PO sont-ils tous des voleurs pour être payés à si peu travailler ? Ils auraient donc le temps, en 24 heures par jours, de pratiquer avec sérieux, outre leur sacerdoce d’enseignant, quatre autres professions toutes aussi prenantes tout en participant à la gestion d’une multitude de banques et d’entreprises, en donnant son avis dans de multiples émissions télévisées ou du Web et enfin en écrivant, corrigeant, promouvant avec talent presque deux ouvrages par ans.
Son physique, à l’embonpoint avantageux, nous précise qu’il ne rogne ni sur la table ni sur le sommeil pour réaliser cet exploit.
Alors quel est le miracle ?
Nous comprenons mieux son aversion pour ce peuple de va nu pieds qui prétendent gagner en un mois ce qu’il a tant de mal à gagner en quelques minutes. Le SMIC pour cette engeance aux si piètres performances de productivité ne le mérite pas. L’état pourrait rogner ses revenus pour additionner les fameux cinquante milliards demandés par l’Europe, s’il n’avait pas trouvé le temps de pondre un rapport à amener lui-même aux Président des français.
http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/article-les-imposteurs-de-l-economie-102530853.html
Laurent Mauduit montre au fil de son livre comment le monde de la finance « a réussi son OPA sur celui des économistes », tissant de nombreux liens avec ces derniers, et minant, selon lui, leur indépendance. L’auteur y voit une des raisons de la permanence de la pensée libérale et un accroc à la démocratie