Avant propos
"Après nos voyages sur "Otowa" à travers la Méditerranée, nous avons décidé, Philippe et moi de faire le tour de l’Amérique du Sud en …4x4 avec notre « Def » aménagé pour l’occasion.
Je vais vous faire partager notre périple au jour le jour. Je suis Belge (flamande) qui ne parle français que depuis quelques années, je vous demande donc de m’excuser si certaines tournures de phrases peuvent être mal appropriées. J’espère que cela vous fera sourire."
Mercredi 17 octobre
Km : 114 738
Heureusement que je me suis trompée d'une heure ce matin, on a quand même pas mal à faire pour le décrochement final.
Le gasoil, l'eau et du pain et on est parti.
On prend l'autoroute jusqu'à BA, qu'on aurai pas du faire. On est en plein trafic, mais ce n’est pas grave, on est dans notre 4x4 donc tout va bien. Après BA, petite pause pipi et café et en route. Beaucoup de camion, pas facile pour les dépasser vu notre puissance réduite.
Arrêt lunch à 14h.Une grosse panique: il y a un tatou qui se ballade et je veux prendre une photo mais en arrivant il se sauve dans l'herbe. Le gentil Joël veut m'aider à le chercher mais des le moment que j'approche de l'herbe il lance un cri qui m'a fait sauter de peur.
À la hauteur de Azul il y a une plaque: Ushuaia 2839 km. Eh oui on est bel et bien en Amérique du Sud. Première arrêt gasoil : pompe vide !(Chillan ) km 360 sur Rn 3.
Nous roulons jusqu'a Monte Hermoso (21h).
Les 2 campings indiques sont fermés et on bivouac sur la plage. Il y a une pancarte qui indique qu'on peux pas rouler sur la plage mais il est tard et il y a personne.
Nous sommes les seuls de notre groupe qui avons une tente sur le toit, les 4 autres dorment dans la voiture ou cellule.
Pendant que je mets la table, quelqu'un vient vers les 4x4. Un drôle d'individu. On le comprend pas sauf quand il dit qu'il va appeler la police. On ne s’inquiète pas trop et on mange un petit qque chose puis dodo.
Jeudi 18 octobre
Km 115 469
Je n'ai pas très bien dormi. Pas grave. On se lève à 6.20.
Petit dej. et à 8h top on est réparti direction Valdes. À 10.30h nous sommes arrêtés pour un contrôle sanitaire (pas de fruit,viande etc).
Nous sommes en Patagonie !!!!! ´ On est émue !!.
Il fait beau, le soleil est présent, la bonne humeur aussi. On est tous heureux d'être là!Sur la route on passe régulièrement des contrôles sanitaires.
Direction Carmen de Patagones. Après un picnic on continue la longue route tout@ droit vers Valdes. Les toys prennent de l'avance. Sur des routes comme celles-ci, c'est quand même bien d'avoir de puissance pour avancer. Et en plus il fait très chaud dans le def (30°). Quand nos copains sortent de leurs toy , ils sont frais comme une rose. Nous par contre comme des loques, mal partout, fatigués et surtout moi des jambes gonflées. Du coup je pense à Moeke qui m'avait fait une réflectif quand on était a Kazakstan.
Mais ce n’est pas grave, on est en Patagonie!
Vers 17h on s'aperçoit qu’on n’arrivait pas à Valdes aujourd'hui. Vers 19h on est à Sierra Grande, il y a un petit chemin qui longe l'océan et on trouve un endroit idéal pour le bivouac. Une bonne douche chaude dans notre tente girafe et nous sommes près pour l'apéro devant l'océan.
Il commence à faire froid et les copains rentre dans leurs coquilles tandis que nous.... on est dehors. À ces moments j'envie les azalaë. Je prépare des pâtes pour nous, Pat et Jocelyn (aussi en land et aussi dehors).
Il fait très froid et il n'y a rien d'autres à faire qu'aller dormir.
Vendredi 19 octobre
Km : 116 173
6.20h on se lève. Il fait beau. On prend notre pet. dej devant l'océan. Des moments magiques.
En route pour la Péninsule Valdes.
Vers 11.30h nous arrivons au petit village:Puerto Piramides et on s'informe sur les sorties des bateaux pour observer les baleines. 3 couples partent à 13.30h et nous sommes inscrits pour la sortie « sunset ». Entre temps on s'installe dans un camping fermé et après le lunch on fait de l'ordre dans nos sacs et coffres. Je fais une grande lessive, il fait beau donc ça sèche vite.
Tout cela prend quand même l'après-midi. À 17,15h on part à 4 pour le rendez vous avec les baleines. On reçoit des vestes de sauvetages et à 18h30 le bateau part. Philippe avec 2 appareils de photo, moi avec caméra. Quand la baleine montrera le bout de son nez, elle ne pourrait pas s'échapper sans qu'on a des centaines de photos. Après une vingtaine de min. La première baleine se montre et elle a son " petit " à côté d'elle. Le petit est blanc. C'est assez rare.
Plusieurs fois il se montre mais pas de coup de queue. Philippe mitraille et moi je filme. Le bateau cherche un autre endroit et oui un tout grand. Il se montre bien mais pas sa queue. Après 1h et demi et beaucoup de film et photo des différents baleines, le soleil commence a descendre. Philippe parle avec le skipper et fait comprendre qu'il lui faut absolument une queue et de préférence dans la lumière de soleil qui reflète dans l'océan. .
Le skipper qui est amusé par l'enthousiasme de mon homme fait vraiment tout pour satisfaire ce client un peu bizarre. Tout à coup cette énorme baleine plonge dans l'eau et montre dans toute sa grandeur son énorme queue et encore à plusieurs reprises.
Non seulement sa queue mais il ressort de l'eau comme une fusé, replonge et ressort et tout ce spectacle dans le sillage de la lumière du soleil couchant.
La dernière demi-heure surpasse toutes nos attentes. On est tous euphorique. Voir photos...
Pour fêter cette belle expérience on va manger dans un petit resto très sympa où on
mangé super bien(fruit de mer)
Puis dodo.
Samedi 20 octobre
Km : 116 393
Ce matin on fait le tour de la presqu'île pour voir des manchots: Caleto et des lions de mer. On voit une vingtaine de manchots et des lions de mer qui sont paresseux et bouge presque pas.
Joël propose d'aller manger au "Phare" : Punta Delgado. Un resto et hôtel a côté de l'océan où on peut observer des lions de mer de plus prêt. On quitte cette endroit et sur le parking tout a coup Michel annonce assez brusque qu'il nous quitte et que Joël et Guy viennent avec lui.
Pas le temps de dire au revoir ni adieu. Philippe très ému. Il s'entend très bien avec Michel et cette cassure imprévue lui fait du mal. Je comprends l'expression que Joël dit toujours « mon cœur saigne ». Mais dans mon cas ce n'est pas une blague, j'ai vraiment mal à les voir partir. Ils me manquent déjà!
À peine 1h après, on les rencontre à une station d'essence. Joël et Guy n'ont pas compris cette décision de Michel. Le résultat : soulagement car on reste ensemble. L’après midi on part pour Puerto Madryn. Nous avons cassé l'antenne de vhf, on trouve peut-être là. C'est samedi le ship est fermé,tant pis .
Dimanche 21 octobre
Km : 116 830
Mon œil va mieux. Nous avons passé la nuit à 30km de Punto Tombo a l'entrée du parc. J'ai bien dormi mais Ph a eu le brûlant. Je me demande de quoi.
On part à 7.30h. C'est une piste jusqu'à Punto Tombo.
À 8.10h on commence notre promenade dans la réserve naturelle. Il fait froid et le soleil se cache. Dommage pour les photos. À peine qque pas, on observe déjà des centaines de trous, chaque trou est un nid de pingouins de Magellan et les nids sont tous habités. Les animaux ne sont pas du tout effrayer par notre présence. Il y en a partout, n'importe où on regarde.
Les pingouins sont assez petits. Ils sont à 10cm de nous. J'ai envie de les toucher et caresser. J'essaie de filmer pendant qu'ils font un drôle de bruit. Pas facile, ce bruit ne dure pas longtemps. Le temps que j'enregistre c'est fini.
Tout à coup je remarque que ma batterie de mon caméra est presque
vide. Oei. PH va rouspéter et cette fois ci avec raison. Heureusement que j'ai l'appareil photo.
Dans cette réserve il y a plus de 200 000 de couples de pingouins. C'est le plus grand rassemblement de pingouins. Il y en a partout, dans leurs nids en train de couver, dormir, se reposer ou faire cracrac. Il y en a qui vont nager ou qui partent en couple ou en groupe.
Je me mets sur les genoux pour photographier et un pingouin vient vers moi et commence à me toucher avec le bec. Je n'ose pas bouger mais il n'a pas peur du tout. Il pique doucement mon pantalon, chaussures, caméra,.. J'ai l'impression qu'il m'aime bien et c'est réciproque.
J'ai difficile à décrocher de cette endroit. Mais je ne vois plus personne. Temps de partir. Le soleil se montre et j'en profite de photographier avec cette belle lumière. À une deuxième reprise je me fais solliciter par un beau pingouin. Sur le chemin de retour un ..........traverse la piste. Il ne me voit pas. Il est vraiment à 2 pas de moi. Le vent est à mon avantage. Je chérie ces moments. C'est dur de quitter ce lieu.
Philippe m'attend pour partir. Adieu mes amis je ne vous oublierai pas. En route pour la prochaine aventure.
A midi on s'arrête derrière une station pour manger (trop de vent) De nouveau mon œil est plein de sang. A Ushuaia je vais chercher un médecin, ça commence à m'inquiéter.
La route est longue et tout droit sans virage et monotone. Philippe a difficile. Heureusement Pat s'est arrêté à une station où on peut prendre une douche chaude. Qu'est ce que ça fait du bien.
On est prêt pour faire qques centaines de kilomètres. Joël et Guy ont trouvé un camping "Illusion" à Fitzroy, il porte bien son nom.
Mais on a eu pire donc tout va bien. Il y a une très bonne ambiance dans notre petit groupe et c'est plus important qu'un beau camping. Après un apéro bien mérite, on se fait plaisir avec un beau morceau de viande acheté auparavant. Il fait très froid et Philippe mets la tente " salle à manger". On dine avec Jocelyn et Pat. Après les copains sont venus avec un digestif.
Et maintenant au lit.
Lundi 22 octobre
Km 117 360
À 5h je m'habille, mince je me suis trompée d'une heure. Difficile à retrouver le sommeil.
Il fait moins froid que hier soir.
L'œil a mauvaise mine.
En route pour "la forêt pétrifiée " qui se trouve à une 80 km de Fitzroy.
La voiture fait un drôle de bruit en 5 eme.
La piste pour arriver au site est belle. On a vu des nandous(petits autruches), guanacos et
des lièvres de Patagonie .
Les panoramas sont de plus en plus beaux avec des reliefs tabulaires.(merci Guy). En arrivant au site, une guide nous dit que c'est absolument interdit de ramasser la moindre petite morceau de pierre.
On commence notre promenade dans "la forêt". Un nom étrange pour ce site protégé depuis 1954. Des troncs, des branches vieux de 150 millions d'années pétrifiée mais que d'histoires ils pourraient raconter. Joël s'accroupit pour regarder un lézard caché sous une pierre. Aussi tôt une sirène hurle. Nous sommes sérieusement observer.
Quand on arrive sur la pointe de la colline, nous avons une vue de 360° magnifique.
C'est le premier beau panorama depuis qu'on a quitté Zarate.
Après, nous visitons brièvement le petit musée. Puis on est réparti direction Rio Gallegos. Des routes à perte de vue et monotone. Michel, qui a un 4x4 puissant, veut avancer. Compréhensible..Dommage que je ne vois plus Guy et Joël. J'espère qu'ils sont en même temps que nous à Ushuaia.
Les 2 lands restent derrière. C'était à prévoir. Par contre notre def fait de plus en plus de bruit. La route est ennuyant et vers 16 h on s'arrête, je fais du café avec des biscuits en on est réparti.
Au plus qu'on approche à Rio Gallegos au plus on entend les voix de nos copains. Haché mais bel et bien leurs voix. À Rio Gallegos Philippe a vu une hôpital militaire. Peut être on va demain chercher un ophtalmologue.
Nos copains ont déjà trouvé un camping (avec douche chaude) et nous guident pour trouver plus facilement. Heureusement, même avec l'aide, elle n'est pas facile de trouver.
Douche, Apéro, manger et dodo.
Mardi 23 octobre
Km 118 070
De Rio Gallegos à Rio Grande.
Je me lève à 6h. Pas de vent donc pas trop froid.
Le camping est très rudimentaire mais ......les douches sont chaudes. Oef !
Ah mon œil va un peu mieux.
On ne va pas a l'hôpital mais au garage. Rene, Ricardo, Jocelyn et Pat nous accompagne. Ça ne s’annonce pas bien. Le garagiste n'a pas les pièces et il nous envoie à Rio Grande où il y a un garage plus important. On doit rouler en 4ème donc pas plus que 80km/h
La route va être longue. On passe des étangs avec des Flamands Roses.
À 11.30h on arrive à la frontière du Chili. René y est déjà. Philippe fait les papiers. Il fait très froid et un vent glacial. Sur le parking on mange vite un kiwi, saucisson et une tomate. Mieux ça que les jeter. Le contrôle de nourriture est très sévère. Pas de fruits, légumes, viande ou dérivant de la viande.
On passe la frontière et il pleut. Comme dans le film "les ch'tis". Le panorama ne change pas. On roule vers le Ferry. Une dizaine de min. d'attente et c'est à nous. Quelques camions et des véhicules et on est parti. Il y a beaucoup de courant. Je ne sors même pas tellement il fait froid. Une fois l'autre côté de la rivière, on roule sur une piste.
On arrive a Rio Grande vers 17 h. Vite au garage avant que ça ferme. Le chef de l'atelier va faire un tour avec Philippe pour entendre le bruit. Après 20 min ils reviennent avec toujours le même diagnostic et le même verdict. Pas des pièces donc pas de réparation. Mais il veut bien téléphoner le lendemain chez le concessionnaire land à Buenos Aires.
Entre temps il est 20h du soir et on doit commencer à chercher un hôtel (notre voiture avec la tente est dans le garage donc obligé de prendre un hôtel ) et d'ailleurs il fait très froid.
Pas facile de trouver les hôtel à Rio Grande, déjà il y en a très peu et/ou complet ou fermé. Il y en a un mais trop cher pour notre budget, j'essaie de négocier mais rien à faire.
Pas grave on cherche plus loin. En dehors de la ville je trouve un hôtel un peu éloigné .
Je suis tellement contente que je n'ai pas vu la lumière rouge et bleu.
Il fait noir et je tourne un peu autour mais pas de réception seulement une barrière et des box pour garer les voitures en toute discrétion. Un grand panneau avec des photos des chambres.
Chouette, on peut même choisir notre chambre. Tout a coup je vois les prix. Bizarre c'est marqué par heure........Je me sens idiote! Philippe en a marre et finalement on dort à l'hôtel cher. Pat et Jocelyne dorment dans la voiture. Je ne les envie pas.
Pendant le dîner on parle avec un jeune Argentin qui a un Estancia, avec 20 000 moutons, sur le chemin d'Ushuaia. Il nous invite pour passer quelques jours chez lui. Mais avec le retard qu'on a pris et les soucis de la panne on a gentiment refusé. Et puis bonne nuit et a demain.
Mercredi 24 octobre
De Rio Grande à Ushuaia.
Au garage, le chef d'atelier nous dit qu'il ne peut pas grand chose pour nous et que on à plus de chance au Chili.
Nous décidons de continuer le chemin vers Ushuaia en 4 éme et a 80km/h et puis faire réparer la voiture en revenant. ( on doit quand même passer par Chili).
Donc nous voilà en route pour Ushuaia.
Une centaine de kilomètres nous sépare du bout du monde.
Paysage avec les arbres morts ........ On commence à voir de la neige. Les paysages sont superbes. Des lacs entouré des montagnes enneige. Un ciel bleu. L'air est pur.
Et puis...................USHUAIA le bout du monde!!!!!!!!!
Il y a quelque chose qui se passe à l'intérieur de nous. On dit pas grand chose. Encore maintenant que j'écris ces lignes j'ai les larmes dans les yeux. C'est très fort.
Entre temps il y a une odeur bizarre dans le 4x4, presque intenable, comme des œufs pourris. Je me souviens du même odeur quand les batteries du bateau étaient foutus.
Le moral de Philippe n'est pas au beau fixe et c'est normal. La panne de l'ordi, la panne de la boîte de vitesse et maintenant les batteries.
Nous avons une adresse où nos autres copains logent. Jocelyne et Pat vont chercher un camping.
Philippe me dépose a l'hôtel et lui, il va chercher un garage.
L' énième. Il n'a plus des soucis pour se faire comprendre en espagnol dans les garages. Il est entraîne maintenant. Ça fait du bien de revoir Joël, Guy, Michel et Christine.
Quand Philippe revient du garage, nous allons tous manger pour fêter nos retrouvailles. Nous avons tous beaucoup à raconter, il y a déjà 2 jours qu'on s'est plus vu.
Après le dîner on rentre tous à l'hôtel. Les 4 partent demain matin et nous, on doit changer de l'hôtel. Il y a que pour 1 nuit de la place.
Jeudi 25 octobre
Ushuaia
Aujourd'hui Joël, Guy, Christine et Michel nous quittent. Nous prenons encore le petit dej ensemble et puis péniblement on se dit au revoir.
Pas facile, nous avons passé des bons moments ensemble. À 9.30h nous avons un rendez vous sur le port pour une ballade de 4h en bateau sur le canal de Beagle.
En s'éloignant d'Ushuaia, on se rend mieux compte que la baie est entourée de montagnes enneigées. Le panorama est époustouflant.
Il fait très froid mais le spectacle est tellement beau qu'on oublie la température. Notre guide Vanina nous déballe des cartes et explique l'histoire de la Terre de Feu et de leurs premiers habitants: les yamanas, population décimée. Ils vivaient complètement nu dans des températures glacial et ce depuis 10 000 ans. Les derniers ont disparu en 1920.
Le bateau passe de très près les îles Bridges qui abritent des centaines de cormorans royaux (au cou blanc) et de cormorans Magellan (au cou noir) et une île avec des lions de mer. Le skipper n'a pas peur de s'approcher bien près du bord. Et puis l'île des Éclaireurs, avec son célèbre phare qui porte le même nom. De temps en temps on vient s'abriter du froid à l'intérieur du bateau qui est très agréable. Après, le bateau s'amarre sur l'île, une réserve naturelle où on peut se promener.
Au retour le café, thé ou chocolat chaud avec biscuit sont servis par la très gentille Vanina. A 14h nous sommes revenus au port ou Ricardo et René nous attendent. L'électricien qui s'occupe de la panne de batterie à besoin de Philippe d'urgence. Dans tout Ushuaia il reste qu'une seul batterie et on en a besoin. Après le lunch, nous nous installons dans une auberge familiale et pas trop cher.
Après une grande promenade en ville il est temps de se coucher.
Vendredi 26 octobre
Ushuaia
Ce matin Pat et Jocelyne viennent a l'auberge. Ils ont décidé de rester et continuer le voyage avec nous. Quelle chance pour nous! Aujourd'hui nous ne sortons pas beaucoup. Un peu le contre coup de ce qui nous arrive.
À midi René et Ricardo arrivent aussi a l'auberge et René nous prépare des bonne pâtes. Fin d'après midi un peu des courses et préparer l'apéro pour fêter l'arrivé de Claudia.
Enfin le grand jour pour René: sa Claudia arrive !!!!
Nous sommes tous content pour lui. Le soir Philippe a un entretien avec le garagiste et Ricardo.(le traducteur) Il a ouvert le def et lundi il va commander les pièces a Buenos Aires. Espérons qu'on va les avoir mercredi ou jeudi et qu'on peut partir samedi
Après tout, nous passons une excellente soirée ensemble.
Samedi 27 octobre
Ushuaia
Ma nuit a été terrible, je n'ai fait que tousser. Je me lève épuiser. La moitié du couloir m'a entendu tousser. Philippe, qui dort à côté de moi, n'a rien entendu du tout !
Nous sommes encore à 7 personnes (René,Claudia,Ricardo,Pat,Jocelyne et nous).
C'est le dernier jour qu'on est ensemble. Demain matin René et co vont partir et essayer de rattraper le reste du groupe. Ils devraient les rejoindre dans 2 ou 3 jours.
Maintenant que le wifi marche bien j'essaie d'envoyer un peu de mes nouvelles.
Philippe arrange avec la banque et les enfants comment faire venir de l'argent (pas une mince affaire en Argentine). L'apres-midi il complète son blog(ça devient temps) Avec tous les soucis que nous avons eu, le blog n'est pas sa priorité . Nous avons de la chance que Pat et Jocelyne restent avec nous, non seulement pour le voyage mais pendant ces 12 jours qu'on est sur place, nous pouvons faire des courses, visiter, aller se balader avec le 4x4 de Pat. (Merci Pat)
Normalement ils dorment dans leur def donc il y a de la place pour que Jocelyne et moi pouvons nous installer derrière. Pas pour des dizaines de kilomètres mais mieux ça, que faire tout à pied. (L'auberge est hors de la ville).
Promenade en ville, faire des courses et le soir nous avons tous manger ensemble.
Très agréable soirée.