Les animaux marins se suicident en masse !

24-10-2014 00:00:00

2014 semble être une mauvaise année pour la faune qui peuple nos terrains de jeux préférés : les rivières, les mers et les océans.

Le responsable est-il à rechercher dans la pollution que nous ne parvenons pas à maitriser, le réchauffement de la planète et tout particulièrement son élément liquide ou tout simplement une « épidémie » de dépression nerveuse chez les animaux marins ?

Il y a quelques jours je suis tombé sur un site au titre alarmant, « le temps de l’Apocalypse est arrivé » et il dénombrait une liste inquiétante de suicide d’animaux depuis le 1 janvier 2014. Je me suis mis à compter et pour le seul mois de janvier 125 cas de morts collectives étaient recensés. Chacun disposait d’un hyperlien vers l’info initiale.

Piqué au vif j’active le 1° lien qui me redirige vers "Adresse URL non valide ». Le deuxième affiche le même résultat le troisième aussi et ainsi de suite. Quel soulagement, nous avons affaire à une bande de farceurs de mauvais gout et la fin du monde n’est pas plus pour maintenant qu’elle l’était pour décembre 2012.

Toutefois le suicide, provoqué ou non, d’animaux marins par centaines, reste un fait troublant qui a, peut-être, tendance à revenir sur le devant de l’actualité avec une fréquence assez soutenue.

En janvier l’AFP rapporte la mort inexpliquée de plus de 400 dauphins sur les plages de Lambayeque au nord du Pérou. Algues toxiques ? Rejets pétroliers ? Les possibilités sont nombreuses mais aucunes ne semblent coller aux faits constatés. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/southamerica/peru/10618536/Scientists-baffled-after-400-dead-dolphins-wash-up-on-Perus-beaches-p.html

A la même date près d’un millier de poissons mourraient subitement dans un lac Australien http://www.youngwitness.com.au/story/2001588/dead-in-the-water/?cs=2170

4 ou 5 jours plus tard la NBC néo-zélandaise rapporté la mort inexpliquée de 39 baleines sur la plage de Farewel. http://worldnews.nbcnews.com/_news/2014/01/06/22199137-pilot-whales-die-after-becoming-stranded-on-new-zealand-beach?lite et le « Times of India » celle de 35 tortues marines sur les plages de Srinivasapuram. http://timesofindia.indiatimes.com/city/chennai/New-Year-begins-with-23-Ridleys-washed-ashore-in-two-days/articleshow/28534082.cms

Le fait le plus extraordinaire reste celui rapporté par l’AFP le 14 janvier de cette année. La mer à gelée instantanément en Norvège piégeant dans sa gangue de glace des bancs entiers de poissons. Des milliers de harengs ont été ainsi congelés en quelques secondes. http://www.gizmodo.com.au/2014/01/this-sea-water-froze-so-fast-that-it-killed-thousands-of-fish-instantly/

24  globicéphales échoué à Naples le 19 janvier, le 21 c’est 8 baleines en Floride, 120 tonnes de poissons mort dans un lac au Philippines le 23 janvier, le 24 les autorités retrouvent 25 baleines près de l’île Kice en Floride, plusieurs dizaines de milliers de poissons et calamars échoués dans une odeur pestilentielle sur la plage Kauai à Hawaï le 29 janvier en même temps que Kings River, en Californie, se met à charrier des centaines de poissons mort subitement de façon inexpliqué.

La liste est effectivement impressionnante surtout si l’on y adjoint les oiseux, les abeilles et autres animaux terrestres. Ce genre de calamité n’est pas une nouveauté associée à l’année 2014, mais un phénomène que l’on retrouve à travers les siècles. Si l’emballement de la fréquence semble, tout à fait exceptionnel, il reste à savoir si l’omni présence de la presse à sensation d’aujourd’hui n’en est pas la vraie cause. Bien sur ce n’est pas que les poissons aient appris à lire et que du coup la déprime les a gagné en masse, mais bien que ces épisodes spectaculaires sont un sujet beaucoup plus souvent traité par les journalistes et donc plus souvent ramené à nos oreilles.

 

Google avait fait une carte recensant les morts massives d’animaux dans le monde entre décembre 2010 et février 2011 https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=204770086983442352659.00049ac4499c4bb46cfac&dg=feature  et sur ces 3 mois 198 cas avaient été rapporté.

Exit donc un phénomène strictement réservé à 2013 ou 2014 comme tentent de nous le faire croire les différents vendeurs de fin du monde.

 

La toile regorge d’explications, dont beaucoup sont de l’ordre du divin en s’appuyant sur les écritures bibliques qui annoncent l’Apocalypse. Certains mettent en accusation la race humaine dans son ensemble après avoir retrouvé une plaque d’immatriculation dans l’estomac d’un requin ou un sac plastique dans l’intestin d’une tortue. Enfin d’autres parlent des cycles de la nature ou des caprices de notre soleil nous envoyant moult rayonnements bizarres tous plus ou moins mortels.

En fait on constate que les scientifiques sont, pour beaucoup dans l’expectative sur les causes directes de ces mortalités de masse. Ce dont on est sûr, c’est que l'eau des rivières et des océans sont une ressource aussi importante que fragile et surtout la source majeure de la vie et que l’activité de l’homme sur la planète met ce précieux trésor en péril, essentiellement pour de vils profits économiques (et numéraires) immédiats.

Cette pollution aquatique a du mal à être directement liée aux curieux suicides collectifs. Elle est pourtant responsable de l’empoisonnement lent des habitants aquatiques de la planète. Le PNUE (Programme des Nations Unis pour l'Environnement) estime que les débris plastiques sont responsables chaque année de la mort de plus d'un million d'oiseaux et de plus de 100 000 mammifères marins. Les analyses toxicologiques réalisées sur les cétacés échoués, montrent qu’ils sont contaminés au mercure, au plomb, au PCB, au HCB et au DDT et que du coup les carcasses doivent impérativement être traitées comme un  déchet toxique.

En conclusion que ce soit par de spectaculaires suicides de masse ou par une extinction lente de ses habitants, la mer nous appelle au secours. Il est indispensable que nous lutions contre les prédateurs humains, qui ne sont guère plus évolués que les cannibales des tribus primitives s’alimentant de leurs propres congénères. Il est très possible, comme certains l’affirment, que notre planète soit rentrée naturellement dans une phase de réchauffement et que ce ne soit pas la faute de l’humanité, ce n’est pas pour cela que nous ne devions pas tout faire pour la soulager en luttant contre l’effet de serre comme nous le ferions tout naturellement pour un être cher soufrant d’une forte fièvre à qui nous apportons un cachet d’aspirine.

  • Ce cachet d’aspirine pour GAÏA, c’est la propulsion électrique plutôt que le gros diésel fabricant de CO2.
  • C’est trouver son confort dès 19°C dans la maison au lieu de 22°C.
  • C’est privilégier, pour votre approvisionnements dans un pays lointain, les marchés et produits locaux plutôt que les camemberts AOC (même si c’est très bon).
  • Pour ceux qui restent dans l’hexagone, achetez les produits qui ont fait disparaitre les suremballages.
  • Ne jetez pas vos déchets à la mer et ne les abandonnez pas sur les plages.   etc…
  • Regardez le petit clip sur le réchauffement qu’a produit le quotidien « Le monde »

 

Et surtout parlez, invitez votre entourage à adopter ce programme. Si votre activité vous permet de connaitre certains de ces prédateurs de la nature (les sociétés et entreprises) n’hésitez pas à nous en parler car seul le nombre peu les inciter à rectifier leur comportement.

PG

 

 

 



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