La vengeance des baleines, IMAGINONS !

08-02-2014 00:00:00

 

Quand je m’immerge dans les récits du combat de Paul Watson pour la protection des baleines, avec abordages, batailles navales en règle, l’absence de tout bâtiment officiel pour faire respecter les traités internationaux et l’inviolabilité du sanctuaire austral, je rêve d’une intervention divine ou extraterrestre ou encore plus extraordinaire, qui permettent aux baleines de se défendre.

J’imagine que ces géantes des mers grossissent encore et encore pour pouvoir engloutir les baleiniers et en fabriquer des sous marins. Ainsi elles se constitueraient une flotte pour assurer leur protection. C’est un rêve délirant mais croire en la justice c’est à la fois un rêve et délirant.

Ce dessin, que je garde précieusement depuis de nombreuses années, est une très belle illustration de ce rêve.

 Et puis j’ai vieilli et ce rêve a poursuivi son chemin. Je me suis mis à imaginer la suite de l’histoire. Si vous le voulez bien, poursuivons ensemble,

-         Imaginons un instant que cette aberration devienne presque réalité.

-         Imaginons qu’après des siècles de génocides la baleine évolue et décide de prendre en main sa propre protection.

-        Imaginons que, pour protéger ses enfants comme le font toutes les civilisations un tant soient peu évoluées, elle décide d’interdire l’accès de leur domaine à l’homme et ses bateaux.

-         Imaginons qu’elles se réunissent pour créer une armée de libération mondiale et s’organisent pour couler les cargos qui osent s’aventurer sur les mers.

-         IMAGINONS ! Que ce passera-t-il ?

 

La réponse nous l’avons avec le sort que tous les biens pensant de tous les gouvernements « non terroristes » réservent à Paul Watson. Les lettres de noblesses de ce défenseur de la mer sont inscrites dans les greffes des tribunaux de toutes les démocraties de notre planète (interpol).

 

 

 

 

-       En 1993, il est arrêté au Canada suite à des actions contre des bateaux de pêche espagnols et cubains au large de Terre-Neuve.

-         En 1997, la justice norvégienne condamne Watson, par contumace, pour avoir tenté de couler par sabotage le navire norvégien de pêche au requin Nybrænna en 1992. Cependant, les Pays-Bas refusent de l'extrader en Norvège, alors qu'il vient de passer 60 jours dans les prisons hollandaises

-       Le Costa Rica veut l'inculper pour tentative de meurtre après qu'il a capturé un navire costaricien qui braconnait le requin, mais il est innocenté grâce à une vidéo prise lors de l'affaire (des extraits en sont visibles dans le documentaire Les Seigneurs de la mer)

-     Le 7 mars 2008 quand il est touché au dessus du cœur par un tir de sniper provenant du Nisshin Maru, blessure non létale, la balle ayant été déviée par son gilet pare-balles.

-       Il est arrêté à l'aéroport de Francfort-sur-le-Main le 13 mai 2012 suite à un mandat d'arrêt émis par le Costa Rica portant sur des faits datant de 2002, suite à une requalification des charges retenues contre lui en 2011 : il ne s’agit plus de contravention à la règlementation maritime mais de tentatives d’homicides. Le 18, il est libéré sous caution de 250 000 euros, et est alors assigné à résidence et doit se présenter chaque jour au commissariat de police

-        Paul Watson cesse de se soumettre à ce contrôle le 22 juillet et est donc en fuite, ayant peur d'être extradé vers le Japon suite à une demande d’arrestation et d’extradition envoyée par l’ambassade du Japon à Berlin au ministère allemand des affaires étrangères le 19 juillet. Le 7 août 2012, Interpol met à jour la notice le concernant suite à sa fuite d'Allemagne en émettant une notice rouge, relayant ainsi le mandat d'arrêt du Costa Rica sans aller jusqu'à émettre un mandat d’arrêt international. Le 14 septembre, Interpol émet une nouvelle notice rouge à la demande des autorités japonaises pour deux incidents intervenus dans l'océan Antarctique en février 2010. Le 4 novembre, il apparaît être sur le Steve Irwin, en route vers l’Antarctique pour affronter les baleiniers japonais. Le 1er novembre 2013, Paul Watson annonce avoir débarqué le 28 octobre aux Etats-Unis pour témoigner au procès à Seattle sur l'action de Sea Shepherd en Antarctique contre les baleiniers japonais ; selon Sea Shepherd, il est resté en haute mer depuis sa fuite d'Allemagne. La notice rouge d'Interpol concernant le Costa Rica aurait été abandonnée depuis. (source Wikipédia.


En 2000, le Time Magazine désigne Paul Watson comme l'un des héros écologistes du XXe siècle.

Le jour ou j’ai pris conscience de ce que ces hommes et femmes, qui demandent le respect pour leurs personnes et leur décisions sous le prétexte qu’ils ont été élus, sont capable de faire à un homme qui cherche seulement à faire respecter les lois, traités et engagement qui ont été votées par ces même personnes, j’ai compris que la fin de mon rêve serait tragique pour les baleines, grosses, petites, apparenté ou non.

Votre arme pour luter contre ces malfaisants, vous l’avez au bout de vos doigts très régulièrement cela s’appelle un bulletin de vote. Faites savoir que cette arme majeure servira ceux qui s’engagent à respecter et protéger la mer. Parlez, militez, notre force c’est le nombre. Montrons que nous sommes une immensité, faisons de Paul Watson l’homme le plus populaire du monde en cliquant j’aime sur sa page pour qu’il dépasse en nombre de fans Barak Obama lui-même

https://www.facebook.com/captpaulwatson?fref

 

PG

Version PDF 

Retranscription de l'interview exclusive pour France Info, réalisée en mer le 14 Février 2013 avec Paul WATSON

"Une fois inscrit sur la liste rouge d'Interpol, c'est très difficile d'en sortir. C'est absolument incroyable de me retrouver sur une liste aux côtés de tueurs en série et de criminels de guerre, alors que je n'ai causé aucun dégât matériel et n'ai jamais blessé personne. L'accusation porte sur "la violation de propriété privée et l'entrave à l'activité économique". À ma connaissance, personne n'a jamais été extradé pour de tels motifs. Mais le Japon est une grande puissance. Nous l'avons privé de dizaines de millions de dollars de profits sur leurs activités illégales de pêche à la baleine. Les Japonais sont en colère et s'en prennent à moi personnellement pour tenter de régler le problème."

 

"Je trouve ça très étrange qu'on nous taxe de violence, alors que de toute notre histoire, nous n'avons causé la moindre blessure à qui que soit. Nous n'avons fait que lutter contre la violence et les pratiques illégales. Nous n'allons même pas jusqu'à protester contre la pêche à la baleine. Nous faisons simplement obstacle aux pratiques illégales. Les Japonais s'attaquent aux cétacés en voie de disparition dans l'enceinte même d'un sanctuaire reconnu par le monde entier, en violation de la loi gérant la pêche à la baleine. Ce n'est pas moi le criminel. Ce sont eux. Mais les Japonais ont le pouvoir, ce qui leur permet de me poursuivre de cette façon. 

Nous sommes fiers de ne jamais avoir blessé personne, nous n'en avons jamais eu l'intention."

"Nos équipages sont composés de 120 personnes de 24 nationalités différentes, tous bénévoles. Sans eux, nous n'aurions jamais pu accomplir tout ça. Je n'aurais pas les moyens de payer ces gens pour le travail qu'ils font gratuitement. Je suis vraiment fier des équipages de ces quatre bateaux. Ils font un travail extraordinaire."

"À la fin de cette campagne, les bateaux rentreront en Australie, mais je nous pourrai pas les suivre. Je serai obligé de rester en mer sur l'un des bateaux, pour un temps indéterminé. Je n'ai pas de passeport, donc pas vraiment d'endroit où aller."

"Je suis d'humeur très positive et pas du tout surpris de ce qui m'arrive. Nous nous sommes attaqués à l'une des plus grandes puissances économiques mondiales et nous avons gagné. Nous leur avons fait perdre de l'argent sur leurs activités illégales de pêche à la baleine. Maintenant, ils exercent leur pouvoir. Ce n'est pas vraiment une surprise. Je suis bien sûr étonné que la Cour américaine soutienne les Japonais, mais le pouvoir s'achète. Je ne dois pas me laisser abattre. La solution aurait été de ne rien faire, mais ce n'est évidemment pas mon intention. Donc je suis résolument optimiste."

"Je sais qu'ici, dans le Pacifique Sud, nous avons sauvé environ 4.000 baleines. Mais depuis 35 ans, ce sont sans doute, des dizaines de milliers... je ne sais pas exactement. Mais je sais que nos actions ont permis de sauver des milliers de baleines, des dizaines de milliers de dauphins, des centaines de milliers de phoques, ce qui nous rend très heureux. J'ai pour ambition d'éradiquer la pêche à la baleine dans le monde et je crois que nous avons déjà accompli 80% de cette tâche. On doit juste persévérer. La pêche à la baleine n'a pas sa place dans le XXIème siècle.

 

"Je ne crois pas vraiment à la retraite. Je crois que lorsqu'on aime ce qu'on fait, on continue jusqu'au dernier jour. Je n'ai pas l'impression d'avoir atteint l'âge de la retraite ! Je fais la même chose depuis 35 ans et je continuerai aussi longtemps que possible. Je suis en bonne santé, j'aime ce que je fais, alors je ne me vois pas du tout m'arrêter !"

 

 

 



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