Ou en est l’extension tant attendu du PORT des MINIMES?
Le projet d’extension de 1 200 anneaux du port des Minimes (3 600 à 4 800 places) dont les travaux ont débuté il y a deux ans, prend du retard.
Sans remettre en cause l’intérêt évident pour l’économie de la région de ce projet que ses détracteurs par des calculs tronqués, voire faux, ont essayé de présenter comme un gouffre financier, il est important de faire le point et de bien cerner les problèmes actuels et les contraintes futures qui accompagnent sa réalisation.
D’abord un point sur les travaux.
La digue du Lazaret a souffert d’une étude préalable peut-être un peu approximative de L’IRSN « Etude d’impact radiologique dû au dragage des sédiments du port des Minimes à La Rochelle » (http://www.voiles-aventures.com/shop/details/353/etude-d-impact-radiologique-du-au-dragage-des-sediments-du-port-des-minimes-a-la-rochelle-de-irsn) Les résultats de cette étude des fonds se sont traduits par trois effondrements consécutifs de l’ouvrage causés par… l’instabilité du fond. Résultat, un retard important dans la livraison des anneaux. La nouvelle technique de construction de cette digue « en « Risberne », (voir le schéma) sera-t-elle suffisante pour maintenir l’inauguration au début de l’été 2014.
Impact des travaux sur les usagés
La présence des travaux sur la digue au sud du chenal à poussé les plaisanciers vers le Nord ce qui en a piégé plus d’un trop prêt du pied de la tour Richelieu ou on a dénombré de nombreux échouage.
La nouvelle digue pourtant balisée récupère encore quelques voiliers aux Skippers inattentifs pour la durée d’une marée.
Tous ces petits désagréments sont bien sur passagés, espérons qu’une fois la digue finie les bateau éviteront d’y monter dessus.
Difficultés pour aujourd’hui et demain.
Un problème plus inquiétant est l’augmentation de la vitesse du courant de flux et de reflux constatée depuis l’apparition des nouvelles digues et donc du rétrécissement du chenal. Ce courant se fait sentir dans le chenal mais aussi dans le port lui-même. Les certitudes de l’organisme « CREOCEAN » qui à fait toutes les études de courantologie (http://www.voiles-aventures.com/shop/details/352/creocean-etudes-de-courantologie-du-port-des-minimes) semblent assez peu crédibles surtout que leurs calculs d’impact et d’hauteur d’eau sont peut-être déjà caduques. La fin des travaux ne changera rien à la force du courant (presque 3 Knts) constaté aujourd’hui.
Tous ces problèmes sont des soucis que l’on doit pointer du doigt sans en faire un drame ou un scandale. Ils sont inhérents à tous les projets un tant soit peu ambitieux et doivent être mis en regard avec les avantages qui découleront de la mise en exploitation de cette extension. Je vous rappelle que la France souffre d’un déficit de 54000 places de plaisance (étude AFIT/Act-Ouest) dont 13000 pour la côte Atlantique.
PG
Le port de la Rochelle au 18° siècle
Le port au début du siècle dernier